L'Allemagne veut rester active au Burkina Faso


Rédigé le Jeudi 7 Mars 2024 à 16:40 | Lu 9 fois | 0 commentaire(s)


Svenja Schulze, la ministre allemande de la Coopération et du Développement, poursuit sa tournée en Afrique de l'Ouest.


Après le Burkina Fasola ministre fédérale de la Coopération et du Développement, Svenja Schulze, est au Bénin. Un pays côtier d'Afrique de l'Ouest qui fait face à une recrudescence du terrorisme islamiste. Durant sa tournée, la ministre allemande est revenue sur l'importance du partenariat stratégique entre l'Allemagne et les pays de la région.

Des emplois et une aide contre la faim : pour la ministre allemande Svenja Schulze, c'est le moyen de lutter contre le terrorisme. Elle l'a dit au cours de sa visite au Burkina Faso.

 

"Notre premier intérêt est de contribuer à stabiliser ce pays. Parce que c'est l'un des épicentres du terrorisme. Et tout ce que nous pouvons faire pour repousser un peu ce phénomène – pour repousser également les racines du terrorisme – nous aidera directement en Allemagne aussi", a assuré la ministre.
 
Un exercice d'équilibre

En 2022, l'armée a pris le pouvoir lors d'un coup d'Etat au Burkina Faso. Et le nouveau partenaire stratégique du pays n'est autre que la Russie.

Pour Svenja Schulze, les Etats du Sahel sont libres de choisir leurs partenaires. Mais l'Allemagne compte rester pour ne pas laisser le champ libre à la Russie ou encore à la Chine.

 

Selon Svenja Schulze les Etats du Sahel sont "sûrs d'eux et ils choisissent leurs partenaires". 

Alors que la Russie est de plus en plus présente sur le continent, le sentiment anti-occidental est alimenté sur les réseaux sociaux via des campagnes de désinformation que la Russie est accusée d'orchestrer.
Un partenariat assumé

Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean-Marie Traoré, s'est montré clair sur l'attrait que représente, pour son pays, le partenariat avec la Russie.

"La Russie est un partenaire qui respecte nos décisions et l'offre russe répond à nos besoins", a-t-il affirmé. 

 Selon Svenja Schulze, les Etats sont souverains et c'est pourquoi "il existe des divergences d'appréciation". Elle a par ailleurs insisté sur la nécessité d'aller vers des élections démocratiques et un Etat de droit.

 
 


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